Le choix du pays dans lequel créer sa société offshore ne se fait pas au hasard. Il faut prendre en compte les avantages offerts par la destination en fonction de l’activité pratiquée par la société et des objectifs recherchés par le dirigeant et ses collaborateurs.
Un choix qui se fait en fonction de l’activité de la société offshore
Avant de choisir un pays pour y installer une société offshore il faut d’abord étudier les différentes possibilités et cibler les destinations les plus avantageuses en fonction de l’activité de l’entreprise.
Voici quelques exemples : Malte pour l’e-commerce, l’Angleterre pour les montages financiers et l’import/export, le Delaware pour l’immobilier américain, Hong Kong/Singapour/Dubaï/Panama pour l’import/export, les Iles Vierges britanniques pour les fonds d’investissement.
Il faut aussi prendre en compte l’image renvoyée par le pays offshore auprès des collaborateurs, des partenaires et des clients.
Se renseigner sur les accords existants entre la destination offshore et le pays de résidence fiscale
Le pays de résidence fiscale est celui dans lequel nous payons nos impôts. Lorsqu’on choisit une destination pour implanter une société offshore l’une des premières choses est de se renseigner sur la juridiction de la destination offshore et sur la relation qu’elle entretient avec le pays de résidence fiscale. En effet, les pays peuvent signer entre eux des accords d’échanges d’informations impactant l’anonymat et le secret bancaire.
Il est préférable de choisir une destination assurant un certain anonymat et ne nous obligeant pas à déclarer au fisc les bénéfices perçus par la société offshore. En tant que résident fiscal français, on doit obligatoirement déclarer au fisc les revenus perçus, le patrimoine et les revenus issus de ce patrimoine.
L’ouverture d’un compte bancaire offshore à notre nom doit également être déclarée au fisc.
Le seul moyen légal pour ne pas avoir à déclarer ses revenus au fisc français est de s’expatrier dans un autre pays.